Le microchimérisme foetal, ça vous parle ?

Il s’agit du phénomène selon lequel des cellules sont échangées, bidirectionnellement, entre une mère et son foetus pendant la grossesse.

Concrètement et du point de vue de la matière, une partie de maman continue de vivre en bébé après la naissance (jusque là, on s’en doutait puisque c’est en partie elle qui le conçoit), et une partie de bébé continue de vivre en elle.

D’après les recherches sur le sujet, ces cellules sont identifiables jusqu’à plus de 30 ans après la naissance.

Les chercheurs s’interrogent encore beaucoup sur ses effets exacts car ces cellules, une fois arrivées chez leur nouvel hôte, pourraient être impliquées dans certaines maladies auto-immunes, mais aussi au contraire être à l'origine de la réparation des cellules de la maman.

Si en kinésiologie nous travaillons sur la mémoire du corps - inhérente au vécu de la personne depuis sa naissance et durant sa vie intra-utérine, entre autres - mémoire portée par nos cellules, cela n’invite-t-il pas à aborder la constitution de notre Être, nos expériences de vie et les mécanismes de notre inconscient sous un angle légèrement différent ?

En plus d’expliquer la connexion puissante entre une mère et son enfant par delà les années qui suivent la naissance, cela ne change-t-il pas notre manière d’aborder la compréhension de notre fonctionnement, de nos expériences de vie et peut-être d’entrevoir que tout ne nous appartient pas directement ?

Pourrions nous aborder différemment notre manière de naviguer sur notre chemin de vie ?

Bien évidemment, d’autres composantes sont à prendre en compte et tout ne se ramène pas à cela, mais je tenais à présenter ce phénomène car je crois foncièrement que cela nous invite à regarder à travers un autre prisme lorsque nous entreprenons un “travail” sur nous-même.

Cela peut apporter bien des clés de compréhension, une plus large conscience et une plus grande tolérance envers nous-même, d’autant plus lorsque nous travaillons en kinésiologie sur la libération d’émotions, de mémoires, de blocages, de schémas et de programme enfouis en nous... dont notre corps est le détenteur.

Et cela ne cesse de nous montrer à quel point nous sommes reliés les uns aux autres, d’une manière bien réelle et encore plus profonde que nous ne saurions le soupçonner.

Linda